"Je sais que les gens vont être énervés par mes choix mais ils ne devraient pas me juger."
"Je n'ai aucune qualification", explique Sinead, qui a dû arrêter ses études au moment de sa première grossesse. "Alors, c'est plus facile de réclamer de l'argent plutôt que de persuader un employeur de me donner du boulot." Et quand sa fille aînée Melissa, âgée de 19 ans, est tombée enceinte il y a six mois, Sinead n'a pas caché sa joie. "Je lui ai dit de profiter du système et d'avoir un bébé pour avoir plus d'avantages, une maison et une vie à elle." La plus jeune fille de Sinead n'a que 12 ans. "Elle est encore à l'école, et j'espère qu'elle aura un diplôme, mais si elle choisit de faire comme moi et sa soeur, je la soutiendrai."
Sinead estime que son choix de vie lui permet d'éviter du stress inutile. "Je ne suis pas stressée par mon boulot comme la plupart de mes amis. Je passe mes journées à cuisiner, à nettoyer, à regarder la télé ou à recevoir des gens." Des propos qui risquent d'agacer. "Je sais que les gens vont être énervés par mes choix mais ils ne devraient pas me juger. C'est la faute du système si j'ai choisi de ne pas travailler. Pourquoi chercher un travail si je ne peux pas gagner plus que maintenant?"
Pour la psychologue Sharon Lewis, c'est le pire exemple qu'un parent puisse montrer à ses enfants. "Les individus ont besoin de travailler pour s'épanouir. Cela risque d'entraver leur développement futur et de les empêcher d'atteindre leur plein potentiel." L'Association des Contribuables de Grande-Bretagne condamme également l'attitude de Sinead. "C'est un gaspillage profondément déprimant de l'argent des contribuables et du potentiel humain, d'aspirer à vivre grâce aux allocations, et pire encore de promouvoir la même chose pour ses enfants."
http://2014/04/une-mere-au-foyer-encourage-ses-filles.html
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