Le rituel vient des États-Unis où, en 1986, Kevin Zaborney, un révérend d’une petite ville du Michigan, aurait décidé d’instaurer une journée tout entière dédiée aux câlins pour pallier la dépression qu’il observait chez ses fidèles en chaque début d’année.
Le principe est simple : à l’instar de cet Australien qui a inauguré la pratique en 2004, il suffit de brandir une petite pancarte affichant « câlins gratuits » dans un lieu public et de se laisser aller à un élan d’affection sans rien attendre en retour.
Le principe est simple : à l’instar de cet Australien qui a inauguré la pratique en 2004, il suffit de brandir une petite pancarte affichant « câlins gratuits » dans un lieu public et de se laisser aller à un élan d’affection sans rien attendre en retour.
Voici toutefois quelques règles à avoir en tête avant de se lancer dans le mouvement des « Free hugs » et de serrer contre soi parents, enfants, amis et parfaits inconnus :
Veiller à avoir une hygiène buccale et corporelle irréprochable, pas question de sentir l’oignon à dix mètres à la ronde ou d’être dégoulinant de sueur.
Regarder son partenaire : le regard est bref dans le cas d’un câlin amical, plus appuyé si c’est une étreinte romantique. Le contact visuel est indispensable.
Placer ses bras autour de l’autre personne et faire preuve de délicatesse, il ne s’agit ni d’écraser ni d’étouffer son partenaire.
Éviter la tape amicale dans le dos, un bruit incongru briserait la magie du moment.
Observer le langage corporel de l’autre et se laisser aller avec lui.
Une accolade d’une vingtaine de secondes seulement suffit à engendrer un effet bénéfique pour chacun des participants. De plus, si les câlins réchauffent le cœur, il posséderaient également plusieurs atouts santé.
Selon les médecins, les réactions physiologiques et biochimiques qu’ils engendrent permettraient de faire baisser la tension artérielle et donc le risque de troubles cardio-vasculaires, de renforcer notre système immunitaire, et donc de lutter contre les infections, et de réduire stress, anxiété et symptômes dépressifs.
Les gestes d’affection sont, par ailleurs, essentiels à un bon développement chez les enfants et contribuent à assurer leur équilibre émotionnel à l’âge adulte.
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