Bars climatisé : Des strip-teaseuses arrêtées - CONGO MAGAZINE
Dernières Infos:
Home » » Bars climatisé : Des strip-teaseuses arrêtées

Bars climatisé : Des strip-teaseuses arrêtées

Written By FODABI on lundi 21 avril 2014 | 14:36

C’est pour freiner ce phénomène qui prend de l’ampleur dans des bars climatisés, des clubs, des boites de nuit que le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant a décidé de prendre les taureaux par les cornes.Avec donc l’aide de la Brigade mondaine dirigée par le commissaire Yvonne Oulaï, le ministère a fait arrêter dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 5 avril 2014, 15 strip-teaseuses, le disc-jockey et le gérant du « Dream Bar ».
 
Un night-club situé dans la commune de Cocody et qui s’est spécialisé dans le strip-tease. Si le bar a été fermé, le disc-jockey et le gérant ont été, quant à eux, déférés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Le propriétaire informé de l’arrestation de ses employés, a pris la poudre d’escampette.
Depuis, il est introuvable. Quant aux 15 filles arrêtées, elles ont été reçues, le mardi 8 avril 2014, par la ministre Anne Désirée Ouloto. Au 16e étage de la Tour E, au Plateau, où elle s’est entretenue avec ces effeuilleuses, qui souvent se cachaient le visage ou pleuraient, la ministre a voulu connaître les raisons pour lesquelles de charmantes et belles jeunes filles se mettent toute nue pour servir les clients dans un bar. Si au début de l’entretien, elles étaient crispées, la ministre a détendu l’atmosphère en les rassurant qu’elles sont sous sa protection. Toute chose qui a mis les filles en confiance.
 
Selon leur porte-parole, se prénommant Valérie, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’elles exercent ce métier « dévalorisant pour la femme ». Mais ces filles, elles n’ont pas eu le choix, face aux nombreuses pesanteurs dont le chômage, la pauvreté, les charges familiales. « Moi, j’ai deux enfants. C’est pour leur éducation et leur prise en charge que j’ai décidé de faire ce métier deux mois seulement avant la crise post-électorale. Nous prenons service à 18h30mn pour descendre à 6h du matin. Nous sommes payées à 2 000 F Cfa par jour. À cela, il faut ajouter les pourboires des clients et bien d’autres prestations que nous proposons », a indiqué Valérie. « Mais où est ton mari pour que tu fasses une chose aussi dévalorisante pour la femme africaine », a rétorqué la ministre qui veut bien comprendre le phénomène. « Je n’ai pas de mari », a répondu Valérie.Bref, le plus important pour ces 15 filles dont certaines sont en classe de terminale, c’est de les aider à sortir de cet étau qui se resserre, chaque jour, un peu plus sur elles, à cause du gain facile.
 
A les en croire, même si elles brassent de l’argent, elles sont souvent exposées à des violences et à des viols. « Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse pour vous ?», a interrogé la ministre. « On est fatiguée. On veut faire quelque chose de digne, comme du commerce par exemple », ont répondu certaines quand d’autres ont émis le vœu de suivre des cours de pâtisserie. Des propositions que la ministre a écoutées sagement avant de leur expliquer le rôle et la mission de son ministère. « Nous allons vous aider à sortir de cette situation qui n’honore pas la femme africaine. Mais nous n’aiderons que celles qui veulent vraiment tourner le dos à ce métier », a indiqué la ministre Anne Désirée Ouloto avant de donner rendez-vous, le jeudi 10 avril 2014, aux effeuilleuses, en présence des officiers de la brigade mondaine.
 
Sur information, le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant accompagné par des éléments de la Brigade mondaine, a fait une descente à « Dream Bar », un night-club situé précisément à la riviera golf, dans la commune de Cocody. Au cours de cette opération, des strip-teaseuses ont été arrêtées. Selon la ministre Anne Désirée Ouloto, l’opération vise à freiner la dépravation des mœurs qui a pignon sur rue en Côte d’Ivoire d’Ivoire. Si l’action est à saluer, il faut cependant éviter que cette opération fasse l’effet d’annonce. En un mot, la lutte contre la dépravation des mœurs ne doit pas être un feu de paille.

L’offensive entamée dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 avril 2014, doit se poursuivre, afin d’extirper les jeunes filles de l’engrenage de cette nouvelle forme de prostitution et de mettre sous l’éteignoir ces endroits qui font l’apologie des comportements exhibitionnistes. Les espaces comme le « Dream Bar » où les filles se mettent nues pour servir les clients, se comptent à la pelle dans la capitale économique.

Chaque commune dispose de ce genre d’endroit appartenant souvent à des personnalités de haut rang. Le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, ne doit donc pas reculer devant aucun obstacle. Il est de son devoir de mener à bout, l’opération, tout en mettant en place des stratégies pour insérer véritablement les filles sorties du système. Car comme on le dit, la nature à horreur du vide.
Share this article :

0 commentaires:

Speak up your mind

Tell us what you're thinking... !

POOL MALEBO - KIN LA BELLE - LIPOPO

POOL MALEBO - KIN LA BELLE - LIPOPO
Boulevard du 30 Juin 1960

1er PRESIDENT DE LA RD CONGO

1er PRESIDENT DE LA RD CONGO
Mr Joseph KASA VUBU - Président de l'ABAKO

Total de pages vues

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

 
Ahodha Média-Presse Internationale PressWeb | PARIS - France | Adminisration Centrale
Proudly powered for Press Magazine
Copyright © 2013. CONGO MAGAZINE - All Rights Reserved
GROUPE AHODHA CORPORATION