La vie dans le territoire côtier de Muanda, dans la province du Bas-Congo, est rythmée par l’exploitation pétrolière. Seul exploitant pétrolier en République démocratique du Congo, Perenco Rep, se déploie de jour comme de nuit pour rentabiliser les gisements matures de la côte atlantique. Il abat, à cet effet, un travail de titan, parvenant à tirer au quotidien en onshore et en offshore près de 25 000 barils par jour. Mais, aucune industrie ne peut se développer sans pollution.
A Perenco RDC, on tente dans la mesure du possible de minimiser ce risque. Si bien qu’à Muanda et ses environs, l’activité pétrolière ne dérange pas le développement la population locale dans l’exercice de l’agriculture et de la pêche.
Un séjour à Muanda sur la côte de l’océan Atlantique a permis non seulement de jauger le niveau d’activités de Perenco, mais aussi de se rendre compte du contexte dans lequel opère cette entreprise aussi bien dans l’exploitation pétrolière que dans ses relations avec les différentes communautés locales. « Sans Perenco, Muanda ne serait qu’un petit village », aime dire la population de ce territoire littoral.
L’adage se vérifie à tout point de vue. Car à Muanda, tout tourne au rythme de Perenco. La vie dans les écoles, dans les hôpitaux et centres de santé, tout comme l’entretien de la voirie du territoriale, rien ne se fait sans Perenco.
La population témoigne
Dans la localité de Yema, à la frontière avec l’enclave angolaise de Cabinda, un projet pilote d’agroforesterie se met en place, avec l’appui financier de Perenco. Il se développe sur le grand plateau de Yema. A terme, le projet qui se veut encore expérimental se fixe l’objectif de s’étendre vers d’autres secteurs. Mais au départ, 20 ménages sont pris en charge dans ce projet qui se développe sur un espace de 170 hectares.
Freddy Dikisongele, expert du Centre d’appui au développement intégral de Mbakana (CADM), superviseur de ce projet, est confiant sur l’avenir de cette initiative. Comme bien d’autres d’ailleurs, il se félicite de la présence remarquable de Perenco, seul partenaire financier de ce projet pilote.
Dans le groupement de Tshiende où se trouve à moins de 10 mètres de l’océan le terminal en onshore du brut extrait par Perenco (East Mibale Farm), le chef du village, également chef coutumier, témoigne également de l’appui inestimable que Perenco apporte à la population locale. Dans son village, éclairé en permanence par Perenco et spécialisé dans l’agriculture et la pêche, aucune trace de pollution sur l’environnement.
A la question de savoir s’il y a pollution dans son groupement, il répond sans broncher par la négative. « Les activités de pêche et d’agriculture se passent normalement », note-t-il. Y aurait-il par conséquent des problèmes au niveau rendement ? Là aussi, le chef du groupement, que la population appelle communément Rex, est catégorique. « Le rendement, indique-t-il, est souvent périodique. L’activité pétrolière de Perenco n’est pour rien dans tout ça ».
Même son de cloche au village des pêcheurs de Nsianfumu où Alex Nzinga, secrétaire de la Coordination des associations des pêcheurs de Muanda) a développé un discours similaire. Depuis un temps, le village des pêcheurs a retrouvé sa splendeur avec la mise en service d’une chambre froide, don de Perenco. Si la production de la pêche est en chute libre, Alex Nzinga n’y trouve aucun lien avec l’activité pétrolière.
Selon lui, « la production dans la pêche baisse non par le fait d’une quelconque pollution, mais c’est surtout à cause du nombre croissant de pêcheurs et de l’utilisation des matériels inadaptés ». Il impute également cette chute dans la production par le fait des intrusions répétées des pêcheurs angolais qui viennent souvent exercer sur les eaux territoriales congolaises. Aussi, a-t-il lancé un appel aux autorités de la République pour régulariser cette situation en activant les mécanismes existants entre la RDC et l’Angola.
Preuve de son engagement en faveur de la protection de l’environnement et du développement du territoire de Muanda, sur sa centrale thermique de Kinkasi, Perenco produit à partir du gaz extrait de ses champs pétroliers près de 12 MW. De cette production, près de 1,02 MW est mis gratuitement à la disposition de la Snel en vue d’alimenter son réseau domestique. Outre cet important apport, c’est avec le gaz produit dans ses installations que Perenco entretient et fait tourner les deux groupes à gaz de la station Snel à Muanda.
Dans les trois secteurs de la vie nationale de Muanda, essentiellement la santé, l’éducation et les travaux d’intérêt communautaire, Perenco marque au quotidien sa présence.
Dans le groupement des Assolongo, sur la route de la base de Kitona, Hyppolite Songo Kimbongo, vice-président de l’Association des Assolongo (Assol) trouve des mots justes pour saluer toutes les actions que déploie Perenco.
« Perenco est un partenaire sûr », note-il. Quant au risque de pollution qui serait lié à l’exploitation pétrolière, Hyppolite Songo relativise. Il pense que, quoique négligeable, les responsabilités sont partagées. Il impute le risque d’une quelconque pollution à la culture sur brulis, à la coupe sauvage des bois de chauffage, au trafic non contrôlé des hydrocarbures avec l’Angola et la torche de la raffinerie de Soyo en Angola qui, pense-t-il, polluerait l’air à Muanda.
Le cri de cœur de Cocodem
Interface entre les communautés locales de Muanda et Perenco, Kiki Kiatomba, président de Cocodem (Comité de coordination et de développement de Muanda) partage le même point de vue. Courroie de transmission entre la population et Perenco, il a salué « la bonne collaboration » qui lie les deux partenaires. « Sans Perenco, note-t-il, Muanda serait encore un grand village ».
Il s’est longuement attardé sur les malentendus nés du rapport sénatorial sur la pollution dans le territoire de Muanda. « Le rapport du Sénat a péché, rappelle-t-il, par le fait qu’il a minimisé l’impact positif de Perenco à Muanda. Le Sénat n’a pas pris en compte la pollution qui vient de l’Angola à partir de la raffinerie de Soyo ».
Il a exprimé par la suite ses inquiétudes. « La population vit dans la peur. Elle craint que Perenco ne ferme ses installations. Ce qui équivaut à la disparition à l’arrêt de vie dans Muanda. Perenco est presque un papa pour le Muanda ».
Le social, une priorité pour Perenco
Pétrolier responsable, Perenco est soucieux du développement durable des communautés locales en développant des programmes orientés vers elles. Les réalisations sociales de Perenco en RDC et de ses partenaires sont définies, en collaboration avec le Comité de concertation et de développement de Muanda, organe représentatif des communautés locales, et portent sur tous les aspects. Aucun secteur n’est négligé. Aucune communauté locale n’est non plus marginalisée.
De Yema à Banana et dans les trois grands secteurs du territoire de Muanda, Perenco est là, bien présent dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de l’eau et électricité, de l’emploi ainsi que de la culture et sport
Dans le secteur spécifique de l’environnement, Perenco participe activement au reboisement, à la lutte contre la pollution, à l’agroforesterie à Yema, à l’appui à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pour la protection du Parc marin des Mangroves.
[FK]
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